[Intrigue] Audience Disciplinaire de Harry Potter

Il était vraiment très tôt. Mais c'était le prix à payer pour que le jeune Potter soit jugé dans les règles, sans interruption de la part de quelconque témoins.

En effet, quelque minutes auparavant, il avait changé l'heure de l'audience disciplinaire concernant Harry Potter, il avait désormais rendez-vous à 8 heures. Bien entendu, il avait pris soin de s'entretenir avec sa Sous Secrétaire d'Etat, qui avait malencontreusement oublié d'envoyer un hibou à l'adolescent. Il espérait ainsi qu'il ne se présente pas à l'heure et fasse mauvaise impression devant le Magenmagot. Il avait également changé la salle, l'audience se déroulerait dans la vielle salle numéro dix. Bref, tout était là pour que l'audience ne tourne pas à l'avantage du garçon.

Évidemment, pour lui, ce n'était pas vraiment une audience disciplinaire, mais plutôt un moyen de couper du monde des sorciers l'adolescent prétentieux qui répandait un mensonge ignoble. C'est pourquoi il avait convoqué tout le tribunal pénal au grand complet, il espérait que personne ne remarque qu'il y avait autant de monde pour usage de la magie chez un sorcier de premier cycle.

Il était donc en marche vers la vieille salle située tout en bas, plus en profondeur que le Département des Mystères, celle qu'on avait utilisé pour juger les Mangemorts, un choix de qualité qui ne ferait qu'accentuer la difficulté de Potter à arriver à l'heure. Il croisa notamment Lucius Malefoy, à qui il expliqua la situation avant que celui-ci n'affiche un sourire narquois, puis il arriva devant la salle sombre, après avoir descendu les marches qui prenaient racine au Département des Mystères.

Il entra, elle était encore poussiéreuse, il faut dire que cette salle n'avait pas été utilisée depuis plusieurs années. Un grand nombre de membres du Magenmagot était là, discutant de tout et de rien, ce qui provoquait un énorme chahut et personne ne le vit entrer. Il s'installa alors à la place qui lui était dû, la plus au centre et la plus en avant, et déposa le tas de parchemins sur la table, avant de s'effondrer sur son fauteuil. Dolores Ombrage n'était pas encore arrivée, mais il pu reconnaître certaines personnes travaillant au Ministère et qui allait être assez gênante lors de ce procès. Il reconnut notamment Amelia Bones, la directrice du Département de la Justice Magique. Visiblement, elle avait été prévenu du changement d'heure. Cette femme s'entendait bien avec Dumbledore, ce qui n'était pas le mieux dans cette affaire.

Il attendit patiemment que le restant du Magenmagot arrive, y compris cette chère Dolores, en réfléchissant comment il allait devoir s'y prendre si il voulait que Potter ne retourne jamais à Poudlard.

« Monsieur le Ministre je me suis permis de vous apporter le dossier sur l’affaire Potter qui j'espère sera classée d'ici une heure. »

Mr Weasley venait de le pousser dans la pièce. L'heure de son audience disciplinaire avait été avancé et en plus de tout ça, la salle avait été changé. Une aubaine que Mr Weasley connaissait le Ministère comme le fond de sa poche, sinon il serait arrivé bien en retard.

Malheureusement, vu les regards tournés dans sa direction, il l'était. Il se retourna, espérant voir le père de Ron qui le suivait, mais il était seul, seul face à de multiples visages pas tous sympathiques tournés vers lui. Le Ministre de la Magie était là, au centre, et une femme habillée de rose, au cou quasi-inexistant et à la tête semblable à celle d'un crapaud était assise à sa droite. Une autre femme, portant un monocle et ayant des cheveux gris, le dévisageait d'un air poli.

Il reconnut immédiatement cette salle, c'était celle qu'il avait vu dans la pensine de Dumbledore, celle où il avait vu l'arrestation de Barty Croupton Junior sous les yeux de son père. Une sueur glacée mouilla ses tempes, quel bel endroit pour une audience et quel monde!
Il posa son regard sur la chaise qui était placée au centre de la pièce, celle de l'accusé où il avait vu Karkaroff vendre ses anciens amis. Une voix d'homme lui imposa de s'asseoir en lui disant qu'il était en retard.

Sans chercher l'origine de cette voix, il avança lentement vers la chaise, ses pas résonnant bruyamment dans la salle.
Puis il s'installa, essayant de percevoir les personnes qui étaient présentes. Ils étaient au moins une cinquantaine, et il régnait un silence glacial. Son coeur se mit à battre la chamade, comme si il allait sortir de sa poitrine. Il n'avait pas vraiment peur, mais était très inquiété et était principalement stressé du procès qui allait avoir lieu.

Soudain, Fudge prit la parole.

Dolores venait de s'asseoir auprès de lui, lui donnant gentiment le dossier Potter. Il était rassuré de la savoir dans la même pièce que lui, sans comprendre pourquoi.
Quelques minutes après, la porte s'ouvrit de nouveau et Harry Potter fit son apparition. Le Magenmagot s'arrêta immédiatement de parler, baignant la salle dans un silence paisible, celui qui précède la victoire. Fudge jeta un coup d'oeil à sa montre, il était en retard de trois minutes. Pour le changement d'horaires et de salles, il fallait repasser, jusqu'ici ça n'avait visiblement servi à rien. Espérons que Dumbledore lui ne se présente pas à l'audience et vienne à l'heure qu'il croyait être la bonne. Il ne savait pas comment il avait pu être prévenu, mais maintenant il était trop tard, il devait commencer l'audience sans plus tarder et la boucler rapidement avant que Dumbledore ne se pointe.

Vous êtes en retard. Dépêchez-vous de vous asseoir.

Alors que Potter venait de prendre place sur la chaise de l'accusé sans dire mot, il se retourna.

Tout le monde est prêt?

Avant même que les premiers signes affirmatifs provenant des membres du tribunal n'arrivent à ses oreilles, il commença le procès, il devait absolument se dépêcher. Si Potter avait été prévenu, alors Dumbledore ne tarderait pas à l'être, et sa présence effondrerait toutes ses espérances de renvoyer Potter.

Audience disciplinaire du 12 août, ayant pour objet d'examiner les infractions au décret sur la Restriction de l'usage de la magie chez les sorciers de premier cycle et au Code international du secret magique reprochées au dénommé Harry James Potter, domicilié au 4, Privet Drive, Little Whinging, Surrey. Le prévenu sera interrogé par Cornelius Oswald Fudge, Ministre de la Magie, Amelia Susan Bones, directrice du Département de la Justice Magique, et...

« Témoin de la défense, Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore… »

« J’ai du manquer le hibou mais par une heureuse erreur je suis arrivé au Ministère avec deux heures d’avance… Les charges ? »

Harry n'en crut pas ses oreilles. Il se retourna à la vitesse de l'éclair, manquant de se faire un torticolis. Dumbledore était là, à ses côtés, et il ne pouvait pas savoir à quel point sa présence le rassurait. Il était magnifique, comme toujours, toujours aussi élégant dans ses costumes et dégageant toujours un aura de bienveillance.
Il avait moins peur maintenant, une source de chaleur s'anima dans tout son corps, et il put se concentrer sur le tribunal un peu plus clairement.

Fudge avait à présent le teint flasque, les veines de ses yeux ressortaient, donnant l'impression qu'il voulaient imiter la femme à sa droite. Il balbutia, marmonna quelques choses avant que Dumbledore ne réponde avant d'avoir entendu la question. Visiblement, il ne s'attendait pas à le voir, on aurait dit qu'il allait faire une crise cardiaque sur place, dans le Ministère. Il faut dire que personne dans la salle ne s'attendait à voir le directeur de Poudlard arriver de la sorte.

Harry ne comprenait pas pourquoi Fudge était devenu comme ça. D'un jour à l'autre, il n'avait plus regardé Harry de la même manière, il ne lui adressait plus son sourire si chaleureux d'ordinaire. A présent, il lui jetait un regard dur et froid comme la glace, comme si Harry allait lui prendre sa place. Il jetait d'ailleurs les mêmes regards à Dumbledore, mais moins prononcé, il avait peur de lui.

Il faut dire que depuis l'année dernière, Harry s'était efforcé de lui expliquer ce qui c'était passé dans le cimetière, mais il n'avait pas voulu le croire et souhaitait interrogé Barty Croupton Junior. Sauf que Fudge, soucieux de sa sécurité, s'était senti obligé d'être accompagné d'un détraqueur. Et bien sûr, il n'a laissé aucune chance au mangemort. Par conséquent, personne ne croyait Harry et Dumbledore, car il fallait s'en tenir à leurs paroles. Dumbledore eut beau essayé de lui expliquer ce qui ce passait avec des faits concrets comme la disparition de certains sorciers, rien ne faisait changé d'avis le Ministre de la Magie.

C'est pourquoi il allait devoir subir son mécontentement lors de ce procès. Harry n'était pas idiot, il savait très bien pourquoi il avait changé l'heure, et sa réaction face à l'arrivée de Dumbledore venait de lui confirmer.

Le directeur de Poudlard était d'ailleurs assis à ses côtés, et semblait attendre les prochaines paroles de Fudge qui devait annoncer les charges.

Tous ses espoirs venaient de s'écrouler comme un château de cartes. C'était impossible, il ne pouvait pas être là.
Il jeta un regard en biais à Dolores, qui était concentré sur Dumbledore. Une bouffée de chaleur l'envahit de la tête au pied et il n'avait qu'une seule envie, aller respirer dehors et se calmer. Mais c'était maintenant qu'il devait se détendre, il ne devait pas montrer aux deux conspirateurs qu'il avait peur. Il devait gagner ce procès et Potter devait être renvoyé de Poudlard, c'était ce qu'ils avaient prévu! C'était impossible, il fallait trouver une solution, et vite, sans quoi il perdrait le contrôle de la situation, si elle ne lui avait pas déjà échappée.

Il comprit rapidement que la meilleure des stratégies seraient de continuer, en exposant les faits. Maintenant, il devait jouer la carte du tribunal, et plonger Potter au fond du trou en s'assurant de convaincre le plus possible de membres du Magenmagot.

Vous... hum vous avez été prévenu...

Avant même qu'il eut terminé de formuler sa question avec maladresse, Dumbledore lui répondit. Ainsi, il voulait montrer que c'est lui qui avait le dessus. Il y avait toujours un silence à glacer le sang dans la salle, mais ce n'était pas le même que lors de l'arrivée de Potter. Il fallait continuer en faisant semblant de tout contrôler.

Alors..hum hum, les charges, oui, les charges.

Il reprenait de l'assurance, les charges étaient lourdes, et il ne put s'empêcher de sourire.

Harry James Potter a, malgré les avertissements du Ministère de la Magie à l'infraction du Code international du secret magique à son égard il y a a deux ans, utiliser le sortilège du Patronus dans la soirée du 2 août dans une ville habitée de moldus et en présence de l'un d'eux.
Il viole ainsi le décret sur la Restriction de l'usage de la magie chez les sorciers de premier cycle et le Code international du secret magique.

-Vous êtes bien Harry James Potter, domicilié au 4, Privet Drive, Little Whinging, Surrey?

Les signes affirmatifs que marmonnaient l'adolescent lui suffire, et il continua ses questions en lui coupant ses tentatives d'explications.

-Vous avez bien, dans la soirée du 2 août, fait apparaître un patronus?
En présence de votre cousin?

-Vous reconnaissez donc les faits? Vous reconnaissez avoir violé la loi en vigueur?

En ne lui laissant pas le temps de répondre, il s'assurait qu'il ne dise rien de compromettant, il était sûr et certains que Dumbledore et lui allait encore inventer une histoire à dormir debout.

L'interrogatoire débutait. D'abord gêné par l'arrivée de Dumbledore, Fudge bafouillait, puis il se mit à reprendre un peu d'assurance et exposa les charges qui étaient retenues contre Harry. Il les prononçait avec une telle concentration qu'on aurait pu croire que sa vie en dépendait. Il se raccrochait à ce qu'il avait sous le coude pour essayer de le faire renvoyer de Poudlard, et la façon dont il disait ses mots rendait les faits plus grave qu'ils n'y étaient.

Harry n'osait prononcer un seul mot, mais il se devait de répondre à ses questions, bien qu'il n'en avait aucune envie. Si il restait silencieux, il ferait mauvaise impression au Magenmagot. Il tourna la tête en direction de Dumbledore, comme pour chercher un éventuel secours. Que devait-il faire?
Mais celui-ci restait les yeux rivés sur Fudge, comme pour le perturber. Pourquoi ne lui avait-il pas adresser la parole et pourquoi ne le regardait-il pas?

Euh..oui mais...

Fudge le coupa et lui reposa une autre question

Oui mais...

Oui mais je....

Assez, il en avait assez qu'on essaye de le faire taire en lui coupant la parole, il reprit d'une voix beaucoup plus forte.

C'est à cause des détraqueurs!

Il espérait que cela ferait un effet sur le tribunal, et c'est la femme au monocle qui trouva étrange qu'il y est des détraqueurs à Little Whinging. Elle lui posa quelques questions et sembla s'intéresser à cette affaire, enfin il y avait quelqu'un qui semblait le soutenir dans une pareille assemblée. Mais ça ne plus pas à Fudge, comme on pouvait s'y attendre.

Il en était sûr, des histoires complètement démentes! Des détraqueurs dans une ville pleine de moldus! Mais qu'allaient-ils encore inventer?
Amelia Bones commença à s'intéresser aux propos de l'adolescent, il ne fallait surtout pas qu'elle prenne partie pour lui, elle était la Directrice de la Justice Magique et bon nombre des membres du Magenmagot la suivrait.

Voyons, voyons, Mme Bones, vous voyez bien que ce garçon est complètement fou, des détraqueurs à Little Whinging!

Puis il s'adressa à Potter d'un ton sec

Les détraqueurs sont au service du Ministère, je pense qu'il y aurait une trace administrative si des détraqueurs étaient allés faire une promenade dans une banlieue moldus.

Il perdait le contrôle, le tribunal marmonnait des paroles incompréhensible dans son dos, ils commençaient à discuter entre eux, et ce n'était pas bon signe.

De toute façon, nous n'avons que faire d'écouter vos histoires à dormir debout, qui, je le sais, ont été soigneusement préparé. Nous contrôlons parfaitement ces créatures croyez-moi, et il est impossible que des détraqueurs soient tombés par hasard dans une banlieue infestée de moldus.

Les murmures s'estompèrent, il avait été convainquant. Du moins c'est ce qu'il croyait avant que Dumbledore n'ait prit la parole

« Excusez moi Mr. le Ministre mais qui a dit que les détraqueurs étaient là par hasard ? Oh bien sûr il est vrai que ces créatures sont placées sous le contrôle du Ministère de la Magie et il serait inquiétant que ces ordres soient venus de vos autorités mon cher Cornélius, aussi je pense que le ministère va mener une enquête approfondie pour savoir ce que deux détraqueurs faisaient si loin d’Azkaban ; et pourquoi ils ont lancés une attaque sans autorisation… »

« Bien sûr il y a quelque un qui pourrait avoir ordonné cette attaque. »

« Cornélius je vous conjure t’entendre raison… La preuve que le seigneur des ténèbres est de retour est irréfutable ! »

Comment osait-il? Comment osait-il insinuer une chose pareille? Jamais le Ministère n'aurait ordonné une telle attaque sur des adolescents, que voulait-il dire? Il espérait peut-être faire croire que la situation lui échappait, qu'il ne contrôlait plus les détraqueurs, et ainsi inquiéter les membres du Magenmagot. Il allait devoir le faire taire une bonne fois pour toute, mais l'attaque des détraqueurs semblait convaincre la plupart du tribunal, après tout, les détraqueurs ne pouvaient être vu par les moldus, il n'y avait donc aucun témoin.

Une haine bouffante l'envahit d'un seul coup lorsque Dumbledore voulut une nouvelle fois le convaincre que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom était de retour.
C'était le mensonge abject qu'il essayait de répandre à travers le monde des sorciers, et dans le seul but de le faire tomber, il n'y avait pas de doutes.

Il n'est PAS de retour! Et je contrôle parfaitement les détraqueurs! Ce n'est pas à vous de dire ce que le Ministère se doit de faire.

Il se retourna, s'adressant au Magenmagot

Vous voyez? Vous voyez? De la démence, rien de plus, tout ceci a été entièrement préparé avant le procès, une histoire qui ne doit pas être prise au sérieux. Et en plus, il insinue que c'est nous qui avons envoyé les détraqueurs sur ces garçons!

Il se retourna à nouveau vers Dumbledore, qui le scrutait toujours derrière ses lunettes à demi-lune, lorsque Dolores voulut prendre la parole.

« En ce qui concerne Harry Potter, la loi dit clairement que l’on peut faire usage de magie devant des moldus lorsque sa vie est menacée ! Bien visiblement vous aimez modifier les lois Mr. le ministre car je ne me souvenais pas qu’il était de pratique courante que de réunir le tribunal du Magenmagot complet pour une simple affaire d’utilisation de magie avant l’âge requis ?… »

Voilà, il venait de faire remarquer à l'ensemble du Magenmagot qu'ils étaient tous présent dans cette salle uniquement pour une affaire de restriction d'usage de la magie chez un sorcier de premier cycle, alors qu'il y avait d'autres affaire plus importantes à régler.

Son teint se colora légèrement, il avait vraiment perdu le contrôle de la situation. Il se tourna vers Ombrage, qui semblait encore vexée qu'on lui est coupé la parole et continuait à fixer Dumbledore d'un air hautain. Il avait visiblement gagné cette partie, mais il restait encore le vote du tribunal.

Bien, nous allons délibérer.

Il se retourna et le son des conversations s'amplifia, chacun discutant avec son voisin de la décision à prendre. Quant à lui, la sienne était déjà toute prête. Il discuta un moment avec Dolores sur sa prédiction au sujet de la condamnation, elle espérait que Potter soit punit.

Quelques minutes plus tard, alors que Dumbledore commençait à s'impatienter, Fudge interrompit les bavardages, son coeur battant plus que jamais dans sa poitrine. Pourvu qu'ils soient de son côtés.

Ceux qui sont partisans d'une condamnation?

Quelques mains se levèrent, dont la sienne et celle de Dolores et une demi-douzaines d'autres.
C'était terminé. Il avait définitivement perdu, Potter ne serait pas renvoyé de Poudlard. Il avala sa salive, il se sentait ridicule, le vieil imbécile avait encore gagné. Hélas, il devait finir le procès.

Ceux qui sont partisans d'abandonner les charges?

Plus de la moitié des mains se levèrent, dont celle d'Amelia Bones, et Fudge faillit tomber à la renverse. Il essaya de contenir sa rage, mais sa voix fut tout de même froide.

Très bien, très bien... le charges sont abandonnées.

Un brouhaha intempestif envahit la pièce, et Fudge s'empressa de ranger ces affaires, il fallait qu'il s'entretienne d'urgence avec Dolores sur leurs projets à venir, puis sortit de la pièce sans dire un mot à qui que ce soit. Car Dumbledore et Potter avait peut-être gagner le procès, mais il n'avait pas gagné la guerre qui allait se dérouler à Poudlard.

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